Créée en 2013, l’entreprise 3e joueur est une agence web qui offre plusieurs services liés à la conception, la planification, l’entretien et la maintenance de sites web ainsi que d’applications mobiles. L’agence a misé sur un modèle d’affaires basé sur le mode télétravail, bien avant l’arrivée de la COVID-19. Elle ne possède d’ailleurs pas de bureaux où se réunissent les employés pour y travailler.
L’entreprise est devenue accréditée On s’engage en développement durable à l’automne 2020, ce qui lui a permis d’intégrer une démarche en développement durable planifiée et vivante au sein de ses pratiques d’affaires. Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place depuis le printemps 2020.
Le télétravail : un modèle d’affaires avantageux
« Nous étions une entreprise 100 % en télétravail, bien avant la COVID-19 », explique M. David Delaby, cofondateur et associé de 3e joueur. « Ça nous a permis d’engager des gens issus de toutes les régions du Québec, sans contraintes de déplacements. L’arrivée de la pandémie nous a permis de réduire davantage nos déplacements, en maximisant les rencontres avec nos clients par les outils numériques ».
L’entreprise évalue maintenant la nécessité de chaque déplacement, en autorisant seulement ceux qui sont vraiment essentiels. Quelques exceptions seront prises pour assurer la reprise des activités sociales, qui se réaliseront en présentiel dès la levée des mesures sanitaires.
Le télétravail permet de limiter les transports, la production d’émissions de GES ainsi que d’éliminer la consommation d’énergie additionnelle attribuable à l’utilisation de locaux et la production de déchets créée dans le milieu de travail. Grâce à ce modèle d’affaires, les propriétaires de 3e joueur aspirent à devenir une organisation carboneutre. « En plus, nous avons l’intention de distribuer un Guide du joueur écolo, pour mieux sensibiliser nos employés sur les petits gestes quotidiens qu’ils peuvent réaliser dans leur domicile pour réduire leur empreinte environnementale », ajoute M. Delaby.
La pollution numérique : un impact environnemental important à considérer
Cependant, l’utilisation d’outils numériques amène des impacts environnementaux importants. Le concept de pollution numérique est attribuable aux différents types de pollutions créées par la fabrication, l’utilisation et la fin de vie des technologies numériques (ordinateurs, téléphone, internet), tels que la production d’émissions de gaz à effet de serre, la consommation de ressources, la perte de biodiversité, la production de déchets toxiques, etc.
« L’amélioration sur laquelle nous travaillons le plus en ce moment est de limiter notre pollution numérique dans nos projets web », explique M. Delaby. « Nous créons des projets dits lean, où toutes les données, les images et les fichiers non nécessaires sont supprimés pour assurer le moins de stockage d’information possible. Environ 50 % de nos clients possèdent maintenant des plans de maintenance qui assurent la destruction des données inutilisées. C’est bon pour l’environnement et en plus, ça permet d’augmenter la performance et la rapidité des outils créés, ce qui est plait beaucoup aux clients. » Cette initiative a été commencée à la suite de l’instauration d’une démarche en pratiques d’affaires écoresponsable, initiée par ADDERE Service-conseil au printemps 2020.
Dans les prochains mois, l’entreprise vise également à réduire sa pollution numérique à l’interne, en effectuant un grand ménage de leurs fichiers archivés. L’équipe de 3e joueur a également commencé à prendre l’habitude de supprimer les courriels et les fichiers désuets. « Côté environnement, nous avons une équipe de professionnels déjà très conscientisés. » commente M.Delaby. « Nous avons commencé cette démarche en écoresponsabilité aussi dans le but de répondre à leurs attentes et à leurs valeurs ».
La satisfaction des employés : un enjeu prioritaire chez 3e joueur
Le travail d’équipe et le bien-être des employés sont au cœur des valeurs de 3e joueur. L’entreprise possède notamment la certification Employeur remarquable, qui a été obtenue grâce à un taux de satisfaction des employés de 90 %. Les fondateurs ont également commencé une démarche en ressources humaines pour mieux structurer leur documentation et les procédures liées aux conditions de travail, afin d’assurer des avantages sociaux de qualité à toute l’équipe de travail.
« Étant donné que nos employés travaillent de leur domicile, nous leur offrons maintenant du financement et de l’équipement pour assurer l’ergonomie de leurs postes de travail, » explique M. Delaby. « Dès que la pandémie sera terminée, nous allons également continuer l’organisation d’activités sociales, qui assurent la cohésion de l’équipe. »
M. Delaby est satisfait de l’avancée de leur plan d’action en développement durable : « Je me rends compte qu’on a réalisé beaucoup de choses en un an ! Et nous avons l’intention de continuer sur cette belle lancée. »