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De la certification à la déclaration environnementale en passant par l’autodéclaration

Communiquer son engagement en développement durable à ses parties prenantes peut se faire de différentes façons. Il importe pour une entreprise de faire un choix éclairé sur le mode de communication choisi, en évitant à tout prix l’écoblanchiment aussi connu sous le terme greenwashing.
Les stratégies de communication peuvent être réparties en trois catégories principales : la certification, l’autodéclaration et la déclaration environnementale.
L’autodéclaration consiste à donner une information sans qu’elle soit validée par une tierce partie neutre. Par exemple, l’addition d’un logo de recyclabilité contenant un numéro permettant d’identifier le type de plastique utilisé pour un produit relève de l’autodéclaration puisqu’on se fie à la bonne volonté du fabricant de fournir une donnée juste, sans contre-vérification.
La certification passe par l’utilisation d’un label ne transmettant pas de résultats concrets, mais répondant à des critères de performance vérifiés par un certificateur indépendant. Le logo EnergyStar en est un bon exemple.
Enfin, la déclaration environnementale est la transmission de données quantifiées à l’aide de paramètres déterminés. L’embauche de spécialistes réalisant une analyse de cycle de vie d’un produit pourrait être une façon d’obtenir des données environnementales rigoureuses.
Cette catégorisation des stratégies de communication se colle aux types de labels identifiés par la série de norme ISO 14020.
Pour plus d’information sur le sujet et sur les certifications environnementales utilisées au Québec, visitez le site Certification-Québec mis sur pied par Éco-Coop.